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Effets indésirables vaccin covid

Comment surveillera-t-on les éventuels effets indésirables à long terme de ces vaccins ? La rapidité de développement des vaccins contre la COVID-19 n’a pas permis d’identifier d’éventuels effets indésirables qui apparaîtraient plusieurs mois ou années après la vaccination, et cela a légitimement suscité de l’inquiétude. Néanmoins, il faut savoir que, comme pour tout médicament, le déploiement de ces vaccins à grande échelle s’accompagne de mesures destinées à faire rapidement remonter tout effet indésirable qui apparaîtrait après la vaccination (cela ne concerne pas bien sûr les effets à court terme habituels des vaccinations, fatigue, fièvre, douleur au point d’injection).
Les autorités sanitaires respectent la plus grande transparence sur ces effets indésirables imprévus. L’ANSM publie, chaque semaine, un rapport des signalements qui ont été adressés aux Centres de pharmacovigilance. De plus, le Groupement d'Intérêt Scientifique EPI-PHARE, constitué par l'ANSM et l’Assurance maladie, collecte des informations sur la vaccination (date, dose, lieu de vaccination, etc.), les caractéristiques des personnes vaccinées (âge, sexe, maladies chroniques, etc.) et la survenue éventuelle d'événements graves après la vaccination (par exemple, une hospitalisation). L'Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) a lancé une plateforme destinée à obtenir des données sur la sécurité des vaccins contre la COVID-19, en collaboration avec des réseaux de médecins généralistes et l'ANSM. Elle s'intéresse particulièrement aux personnes âgées étudiées en vie réelle. Enfin, la cohorte Constances, pilotée par l’Assurance maladie et l’Inserm, et constituée d'un échantillon représentatif des affiliés du régime général d’Assurance maladie, âgés de 18 à 69 ans à l’inclusion, étudie, en vie réelle, 200 000 patients vaccinés et leurs éventuels événements indésirables. Cette surveillance se fait en lien avec l'Agence européenne du médicament (EMA) via le PRAC (Pharmacovigilance Risk Assessment Committee) et son portail de déclaration des effets indésirables, EudraVigilance. Ainsi, dans le cas d'un signal détecté en France ou à l'international, les autorités compétentes des États membres de l’Union européenne s'informent mutuellement afin de prendre des dispositions concertées. De plus, l'EMA a mis en place le projet ACCESS (vACcine Covid-19 monitoring readinESS) avec le réseau des 22 centres européens de pharmaco-épidémiologie et pharmacovigilance, coordonné par l'université d'Utrecht, pour surveiller les effets indésirables dits d'intérêt des vaccins contre la COVID-19, en vie réelle. L'EMA partage également les données sur les vaccins COVID-19 au niveau international avec l'ICMRA (International Coalition of Medicines Regulatory Authorities).

Source : https://www.vidal.fr