X

Laissez nous vos coordonnées nous vous rappelons gratuitement :

Linkedin Linkedin

Coma

"C'est une perte partielle ou totale de la conscience que l'on rencontre notamment à la suite d'un traumatisme crânien.
La personne dans le coma présente des réactions verbales et motrices diminuées voir inexistantes selon la profondeur du coma.

Des perturbations plus ou moins importantes de la ventilation et circulation sanguine apparaissent quand le coma devient de plus en plus profond. Il s'agit de troubles neurovégétatifs.
Il existe aussi une interruption des alternances veille-sommeil.
Pendant longtemps, on a mesuré la profondeur du coma par des stades allant de I à IV, Le stade I étant le coma léger, suivi du II pour un coma confirmé ou moyen, du III pour le coma profond et du IV pour le coma dépassé. A chaque stade correspond un certain nombre de critères comme les réponses verbales, les réactions sensorielles, sensitives, les troubles neurovégétatifs, le réflexe cornéen (aboli à partir du stade III), les modifications des pupilles (à partir du stade III) & .

Un traumatisme crânien était considéré comme sévère à partir du stade II, c'est à dire disparition du clignement à la menace, désordres neurovégétatifs variables mais toujours présents, & mais réflexe cornéen conservé.
Des facteurs liés aux atteintes neurologiques comme une paralysie, un traumatisme oculaire pouvait fausser l'évaluation.

L'évaluation du coma est beaucoup plus précise depuis l'utilisation de l'échelle de coma de Glasgow qui prend en compte:

-L'ouverture des yeux qui est évaluée de aucune (1) à ouverture spontanée (4)
-Les réactions motrices qui sont évaluées de pas de réponse (1) à exécution d'un ordre (6) -Les réactions verbales qui sont évaluées de absente (1) à orientée (5). Confuse est 4.

Ainsi L'échelle va de 3 à 15. Le traumatisme crânien sévère correspond à inférieur ou égal 8 plus précisément pendant 6 heures les 24 heures qui suivent l'accident.

9-10 correspond à un coma modéré. 15 correspond à la récupération complète de la conscience.

La profondeur du coma peut être augmentée par l'utilisation de toxiques (alcool, cannabis &: voir addictions). Elle l'est aussi du fait de la sédation médicamenteuse qui est volontairement utilisée en réanimation (voir sédation). Ainsi le réanimateur doit lever la sédation pour réévaluer le score de Glasgow jusqu'à l'arrêt de la sédation.
La sortie du coma correspond à l'ouverture des yeux pour cette évaluation."
"Ce syndrome est d'une grande fréquence après un traumatisme crânien même modeste ce qui implique une part psychologique non négligeable.

Sa symptomatologie est en générale riche et particulièrement au niveau des céphalées qui peuvent prendre différents caractères comme une céphalée de type artériel qui est unilatérale, pulsatile, ressemblant à une migraine, souvent de courte durée (comme une heure). Mais il peut s'agir de toutes sortes de céphalées et notamment de céphalées atypiques (barre frontale, occipitale, impression bizarre de striction &).

Les céphalées sont accompagnées d'une baisse de l'efficience intellectuelle marquée notamment par des difficultés mnésiques, une baisse importante de l'attention, une fatigabilité. On retrouve aussi la possibilité de troubles du sommeil, d'une intolérance aux bruits, de vertiges, de diplopie (voir aussi hétérophorie), d'un rétrécissement concentrique du champ visuel, d'acouphènes & .

Les examens complémentaires (scanner, IRM, bilan d'audiométrie, visuel &) sont en général négatif.Attention tous ces troubles peuvent avoir une origine organique notamment s'ils persistent définitivement car ce syndrome a pour particularité de disparaître au bout d' 1 1/2 an, 2 ans maximum.

Pendant son évolution, le syndrome post commotionnel peut être très invalidant.

Sa fréquence semble diminuer soit parce que d'une part, on a pu individualiser davantage d'authentiques syndromes organiques grâce à l'IRM qui montre des petites lésions, soit parce que la prise en charge précoce des traumatisés crâniens légers, par des psychologues, ergothérapeutes & a un rôle très positif sur l'évolution de ces patients.

Il n'a pas toujours bonne réputation auprès des experts du fait que les plaintes ne peuvent être contrôlées (par définition) d'où la possibilité de simulation. Il correspond à un DFP de quelques points au maximum.
"