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Neuropsychologique, bilan-séquelles

C'est les fonctions supérieures ou cognitives, l'intellect & . Le bilan comporte une évaluation qualitative et quantitative permettant d'apprécier la fonction

Il comporte toute une batterie de tests et des tests complémentaires pour mieux explorer certaines fonctions.

Ils sont utilisés en fonction de ce qu'on recherche (ils peuvent analyser davantage tel ou tel élément, par exemple correspondant à une lésion visible à l'IRM).

Ils sont aussi utilisés en fonction de l'âge, du niveau intellectuel, culturel.

Les tests sont très nombreux et leurs noms et résultats peuvent figurer en annexe de l'expertise quand le bilan neuropsychologique est joint.

On peut citer:
-La WAIS R qui mesure l'intelligence (verbal et performance, peuvent être altérés) Ce test peut (comme les autres) permettre de suivre l'évolution.
-Le BINOIS PICHOT mesure l'intelligence verbale.
-Le D48 mesure l'intelligence générale et le "rendement intellectuel".
le PM38 évalue le raisonnement logique.
-Le WISCONSIN évalue la catégorisation, les stratégies d'action, la mémorisation.
-Le Test de STROOP évaluation du contrôle de l'interférence altérée dans le syndrome frontal.
-Le TRAIL MAKING TEST : exploration visuelle, coordination motrice &, flexibilité mentale chez le traumatisé crânien (syndrome frontal).
-Le Test de BARRAGE de ZAZZO: vitesse et discrimination visuelle (recherche de l'attention, fatigabilité).
- La TOUR DE LONDRES: planification (limitée dans le syndrome frontal).

Des tests de mémoire :
la figure de REY : organisation perceptivo-motrice (en copie) et apprentissage (en visuo spatial)
-Les Mots de REY; capacité d'apprentissage.
Echelle clinique de mémoire de WESCHLER.
- Le VRT BENTON: capacité d'évocation en modalité visuo-spatial.

Des tests de personnalité :
- Test de RORSCHACH : fonctionnement et personnalité du patient qui est "pauvre" chez le traumatisé crânien.
Test du TAT : perception par rapport au handicap.

L'entretien permet de tester la mémoire (biographie), le comportement à travers un entretien dirigé : Echelle de LEVIN.

L'utilisation et interprétation des tests nécessitent un neuropsychologue expérimenté connaissant bien la pathologie.

Pour mieux apprécier les troubles neuropsychologiques, il est intéressant de compléter le bilan et faire pratiquer éventuellement un bilan d'orthophonie pour le langage, l'écriture, la lecture, le calcul, de rechercher davantage les gnosies, les praxies & . L'apport des ergothérapeutes est très intéressant.

Ainsi il est mieux que le médecin fasse aussi des évaluations même succinctes mais il est important que les tests choisis ne se parasitent pas entre les différents évaluateurs d'où la nécessité d'une coordination.

Il est nécessaire aussi d'avoir à l'esprit les antécédents, l'histoire clinique, l'existence de séquelles sur les examens complémentaires comme l'IRM encéphalique.

Ce bilan devrait "tout" nous dire et tout nous apprendre sur les séquelles du traumatisé crânien et pourtant actuellement osons le dire, il s'accompagne souvent de méfiance de la part des experts.
Pourquoi?
- parce que c'est un examen difficile, y compris à interpréter, que des variations parfois importantes peuvent se retrouver d'une neuropsychologue à l'autre.
-les résultats des tests ne correspondent pas toujours d'une part avec les séquelles visibles à l'IRM (ce qui peut parfois être possible) mais aussi avec l'autonomie du patient qui est par exemple relativement bonne alors que les tests sont "catastrophiques".
Inversement, des tests pratiqués se sont révélés normaux alors qu'il y a un eu un traumatisme crânien sévère incontestable. Soit l'analyse est insuffisante, soit les tests utilisés ne "couvrent" pas les déficits.
.
Un élément important à considérer est l'apparition ou aggravation notable des déficits avec la fatigabilité qui est fréquente et rapide, d'où l'intérêt de ne pas faire tous les tests après une période de repos du patient et de faire durer les épreuves.

Ce qui est surtout important pour l'expert dans le bilan neuropsychologique

Retenons l'existence
- d'un déficit intellectuel acquis
de troubles praxiques dont les troubles visuoconstructifs
- Mémoire: le QM, l'altération des connaissances didactiques, la mémoire d'apprentissage
Une Altération du comportement (échelle de LEVIN)
-Des perturbations des tests frontaux (étude des stratégies, double tâche &)

Vous avez compris : cet examen est indispensable, mais à lui seul, il ne constitue pas une preuve absolue : il faut une histoire clinique « bien documentée » incontestable, d'autres éléments de preuve comme l'imagerie (IRM, scanographes &) qui en eux même seuls ne constituent pas non plus une preuve absolue.
Tout de même l'ensemble permet de conclure.